Nourrir Les Hommes
Nourrir les Hommes
Ce texte, intitulé « Pour une agriculture écologiquement intensive », est un article de presse signé par la journalise, Hélène Roulot-Ganzmann. Il a été publié dans le quotidien québecois, le Devoir, à la date du 22 mai 2013. Cet article relate l'entrevue avec Michel Griffon, économiste, agronome et directeur général adjoint de l'Agence Nationale pour la Recherche (ANR). L'auteur pose les limites atteintes de l'agriculture productiviste, sur le plan financier mais également sur le plan environnemental. Ainsi, il propose en solution de rechange : une agriculture écologiquement intensive. Quelle agriculture pour nourrir les hommes ?
L'agriculture productiviste s'avère très coûteuse. En effet, elle est très demandeuse en intrants et en énergie (ex : le pétrole). L'utilisation en quantité d'engrais et de produits phytosanitaires limitent les rendements qui ont attient un plafonnement. Cette agriculture s'accompagne d'une spécialisation des territoires qui engendre des transports coûteux et polluants. Ainsi, elle soulève des questions de qualité des produits.
Sur le plan environnemental, cet usage masif de produits chimiques menace les ressources en eau et provoque l'érosion des sols. La pollution agricole est devenue un enjeu planétaire, car on parle notamment de déforestation, de risques sanitaires, de pressions sur la biodiversité, … Le plan social est également touché. En effet, la condition de vie et la situation financière des populations locales et des petits-paysans sont affectées par cette pollution.
L'agriculture écologique intensive serait une solution de rechange. Du fait qu'il s'agit d'une intensification qui cherche l'efficacité économique tout en réduisant au minimum l'usage d'intrants d'origine industrielle. Cette agriculture vise davantage à préserver l'environnement de la production (sols, eau, biodiversité). Ainsi elle s'interdit l'utilisation massive de produits chimiques : elle demande alors de la