Nourrir les hommes
III- Quelles réponses apporter pour réduire ces inégalités ?
A- augmenter la production agricole dans les pays du Sud (qui en ont le plus besoins)
→ le système intensif : augmenter les rendements : exemple les révolutions vertes en Asie
→ le système extensif : mettre en culture des terres nouvelles → résultats inégaux dans le sud : - les rendements céréaliers ont X2 en Amérique latine et au Proche Orient ; X 3 en Asie mais n’ont que très peu augmenté en Afrique
B- améliorer la maîtrise de l’eau C- développer les échanges entre le Nord et le Sud
→ les échanges de produits agricoles entre Nord / Sud : le marché mondial du blé ; schéma → les pays du Nord doivent aider les pays du Sud à améliorer leur accès aux ressources (surtout en Afrique) - étude d’un article du Monde (Magnard p 78) Une révolution verte pour l’Afrique
L’Afrique a faim, et parce qu’elle a faim, elle est vulnérable aux maladies, à l’instabilité, à la paralysie de son économie ou pire encore. Parmi toutes les régions du monde en voie de développement, L’Afrique seule est passée à côté de la « révolution verte » dans les années 70-80. La grande poussée de l’agriculture, qui a permis à l’Inde, à la Chine et d’autres parties du monde en voie de développement d’échapper au piège de la pauvreté extrême, de la maladie et de la famine, ne s’est pas produite en Afrique dans sa grande majorité. Tout est dit en trois chiffres. D’abord, en 2000, la quantité de nourriture produite par personne en Afrique avait diminué de 7% par rapport à 1980. Par contraste, ce chiffre a augmenté de 28% sur la même période en Inde et de 82% en Chine. Ensuite, l’utilisation d’engrais en Afrique était en moyenne de 23kg par hectare en 2002, alors qu’elle atteint 100kg en Inde et 278kg en Chine. Il n’est pas surprenant que l’Afrique souffre : ses paysans cultivent des terres complètement épuisées !