Notes exéggétiques sur la légende de la reine abla pokou
Théo. I
Notes exégétiques sur la légende d’Abla Pokou, suivies d’une comparaison avec Ex 14, 5-31 1. Notes exégétiques
Après lecture et analyse de cette légende, nous avons pu relever certains points qui, à notre avis ne sont pas pertinents ou encore des incohérences dans la construction des idées.
Ainsi, le premier aspect que nous voudrions souligner, c’est la mort de l’époux d’Abla Pokou. Le texte nous a montré que la succession au trône royale dans cette tribu est matrilinéaire. Le mari en principe dans ce cas ne constituait pas un danger pour les prétendants au trône. Par conséquent, son inclusion dans la guerre fratricide puis son meurtre qui explique en partie le départ de sa femme ne se justifie pas.
En outre, les fugitifs dans leur fuite se heurtent à un fleuve mugissant. Ici aussi, le texte précise d’une part que les pluies hivernales avaient provoquées une crue des eaux du fleuve le rendant impraticable au point même que l’activité de pêche s’est interrompue. D’autre part, on justifie la violence des courants d’eaux du même fleuve par le fait que son génie est irrité. Ainsi a-t-on pu sacrifier une vie humaine pour que les eaux s’apaisent et que la tribu puisse passer. Quand nous mettons ces deux constructions en parallèle, nous voyons qu’il y a une certaine incohérence dans l’argumentation.
Ensuite, nous remarquons dans le cinquième paragraphe que les lignes 31, 32, 33, et une partie de la ligne 34 semblent être un ajout postérieur ou un commentaire. En effet, de la finale du quatrième paragraphe : « Toutes les femmes frémirent. », à la finale du paragraphe suivant : « Pas un volontaire ne sorti de la foule atterrée », en lien avec le début du sixième paragraphe : « Alors Pokou s’avança au bord du fleuve », nous percevons une logique. D’où vient-il qu’on insère cette autre partie ?
A la suite de tout cela, nous voulons aussi relever la divergence de version sur ce qu’on peut appeler le miracle de la traversée du