Note de snthèse technique viticole
Les mutations écologiques et environnementales auxquelles sont confrontées nos sociétés ont poussées, à travers le grenelle de l’environnement en 2007, à une prise de conscience majeure pour la filière viticole : comment minimiser l’impact environnemental de la production ?
Face à ce nouvel enjeu, des objectifs ambitieux ont été fixés par la profession afin de réduire de manière significative l’impact le plus conséquent des pratiques agronomiques au vignoble, l’utilisation des intrants phytopharmaceutiques.
Réalisée dans une exploitation pratiquant depuis plusieurs années de nombreuses expérimentations en ce sens, cette étude vise à comparer les pratiques alternatives aujourd’hui possibles dans la lutte contre les deux principaux bio-agresseurs de la vigne : le Mildiou et l’Oïdium.
Après la présentation du fonctionnement des trois modalités de l’étude (Agriculture Biologique, Mildium et Optidose), nous comparerons les résultats obtenus en 2011 en matière d’efficacité technique, de coûts et de facilité de mise en œuvre.
Enfin, nous essaierons de déterminer quels sont les facteurs pouvant favoriser leur réussite ou échec respectifs.
Agriculture Biologique :
Dans la lutte phytosanitaire contre les bio-agresseurs de la vigne, l’agriculture biologique bannit, dans son cahier des charges, l’emploi de substances chimiques de synthèse. Seulement raisonnée en vue de l’application de fongicides de contact, le cuivre et le soufre, nous avons pu mesurer à quel point il est indispensable d’agir en connaissance des conditions climatiques rencontrées et de la parfaite connaissance de la pression parasitaire.
Mildium :
Le principe fondateur de cette démarche vise en une réduction drastique du nombre de traitements au vignoble et en l’acceptation d’un certain niveau de dégradation du feuillage et de la récolte par le viticulteur. Afin de déterminer la nécessité ou non d’une intervention, des comptages rigoureux sont nécessaires pour