note de lecture livre le parfum
Par son odorat anormalement développé Jean Baptiste Grenouille réussi à percevoir des odeurs imperceptibles. Au cours de l’histoire le « don » qu’il possède se transforme rapidement en malédiction, toutes les personnes qui le côtoie perdent la vie et sa recherche de produire un parfum absolu le mène à tuer des jeunes femmes pour recueillir leurs odeurs. Ces tueries sont comme une symphonie musicale, les filles qu’il choisit de tuer ont toutes quelque chose d’unique et de particulier ; leurs beautés et leurs odeurs corporelles. Ce livre est l’histoire d’une quête, non seulement d’une identité car Jean Baptiste Grenouille ne possède ni famille ni d’odeur mais aussi l’acharnement de vouloir créer un parfum inimitable. Le parfum possède une double caractéristique, la première est de maquiller le manque d’hygiène patent qui sévit à cette époque de manière notoire, en effet à la naissance de J.B les odeurs du marché étaient nauséabondes, la description de l’endroit montre manifestement que les personnes évoluent dans un endroit sale où la puanteur règne. La deuxième caractéristique est que le parfum embellit les odeurs corporelles grâce à des aromes qui permettent la délectation de l’odorat. Dans sa quête du parfum intégral J.B va suivre ses passions qui vont le conduire au meurtre. Malgré l’enivrement des sens dans la recherche du sublime, on s’aperçoit que le monde où vit J .B est d’une extrême violence, tout d’abord abandonné par sa mère et tout au long de l’histoire animé par une volonté meurtrière pour parvenir à ses fins. L’épilogue est certainement la partie la plus intéressante, il démontre à quel point le parfum n’est qu’illusion et qu’enfin de compte la vie toute entière de J.B est bercé par cette illusion. Dépourvu d’identité au cours du récit, il réapparait comme un ange innocent (à mettre en lien avec l’endroit où il est né : « le cimetière des innocents ») pour insuffler l’amour aux Hommes, alors qu’il en est que le