Note banquier aps gourmandine
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Note de synthèse
Objet : Plans de financements
Á la suite de votre demande, je vous fais parvenir les conclusions sur les deux plans de financements réalisés avec un plan non réaliste, et un imposé par le banquier.
Le premier plan de financement réalisé est irréaliste car il n’y a pas d’augmentation du BFR. Un restaurant a un besoin de fonds pour commencer son activité alors que nous, nous n’y avions pas pris en compte. Les dividendes sont de 15% du résultat net, ce qui n’est pas réaliste non plus car ils représentent les actions que possèdent les actionnaires. L’apport en capital est de 80 000 €.
Le deuxième plan a subit deux modifications concernant le montant de l’apport qui est de 120 000 € alors que dans le premier, il n’était que de 80 000 € et la prise en compte d’une augmentation du BFR qui est de 10% du Chiffre d’affaires HT. Celui ci nous semble beaucoup plus réaliste car il comporte l’augmentation du BFR. Ensuite les dividendes sont calculés sur les capitaux propres au taux de 5%. Dans ce plan, la banque exige des capitaux propres égaux à l’emprunt soit 120 000 €. Le plan de financement doit être équilibré. Pour cela, la banque peut octroyer des Concours Bancaires Courants (CBC) pendant les deux premiers exercices à un taux de 12 % car la trésorerie est négative. Il s’agit d’une charge supplémentaire pour l’entreprise se qui va entrainer une économie d’IS d’un tiers car le résultat baisse. Cette charge représente donc les deux tiers des intérêts prélevés ce qui entrainera une diminution de la CAF.
Les deux premières années, nous devons payer des agios puisque nous obtenons des trésoreries initiales négatives : - 36 969 € (la somme de 27525 et 9444) de découvert qui sont inférieurs à notre supplément de 40 000 € en capitaux propres, ce qui est donc un risque maitrisé. Cette situation de découvert nous a été permise grâce à l’accord du banquier. A