Note argumentée : l'ouverture des économies.
I/ Un bilan de la situation du commerce extérieur français plutôt mitigé.
A/ Quelques côtés négatifs…
Nous savons que la part de marché, mesurée par le rapport entre les exportations d’un pays et la demande mondiale reste l’indicateur principal pour déterminer la compétitivité d’un pays. Qu’en est-t-il de celle de la France ? Elle est en baisse… depuis le début des années 90. Elle est passée de 6 à 4% en l’espace d’environ 20 ans. Les autres bêtes noires du commerce extérieur des français sont les années 2008-2009. En effet de mi 2008 à mi 2009, on note que l’évolution sectorielle des exportations a été désastreuse. On retrouve la moitié des secteurs, étant tous en excédent avant 2008, en dessous de la barre des 100 en 2009. Enfin, durant 2008, les échanges commerciaux ont également été touché par une forte dépression.
B/… qui restent à relativiser.
En effet, la part de marché française n’est pas la seule à avoir baissé, et c’est celle qui a en réalité le moins baissé (excepté la croissance colossale de la Chine). Et il en va de même pour son solde commercial baissant de plus en plus. Non loin d’être dramatique, un déficit du solde commercial peut traduire un effort national d’investissement important. Cela peut être appréhendé comme le signe d’une croissance soutenue. Enfin, si l’on oublie les années 2008-2009, de façon globale, le solde commercial tout comme l’évolution sectorielle des exportations se sont accrus. Ces 2 taux suivent à peu près le même parcours de 2003 à 2010. Ils ont stagné pendant 2 ans, ont augmenté jusque 2008, puis baissé.