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Ce jour là, Jean avait l’air préoccupé. C’est pourquoi je le questionnais : « Qu’est-ce qui ne va pas ? -Oh, pas grand-chose. Ma fille, Marie est venue me rendre visite hier après midi. -Vous avez vu vos petits enfants ? C’est une bonne nouvelle pourtant ? -Oui, ils ont beaucoup grandis, surtout l’aînée, Salomé. Elle a fêté ses six ans il y a une semaine environ. Tout le portrait de sa mère ! Je me rappelle de Marie quand elle avait six ans. Nous allions à la campagne, elle portait une petite jupe fleurie… - Jean ! Ne vous perdez pas dans les souvenirs, dis-je, l’interrompant dans son récit. -Excusez-moi, reprit-il. Je disais donc, Salomé avait eu la merveilleuse idée de ramenée les souris qu’elle avait eut pour son anniversaire. -Vous n’aimez pas les animaux ? -Si, au contraire, mais le problème n’est pas là. Salomé qui voulait me les montrer de plus près décida de les sortir de leur cage. L’une d’entre elles s’enfuient. Salomé bien trop occupé à me montrer les multiples talents de Caramel ne remarqua pas l’escapade de l’autre petit rongeur. Ne voulant pas affoler ma petite fille j’avais décider de ne rien dire. » Il se tut un moment puis reprit. « Au fait, Nora je ne vous ai rien proposez à boire, quel imbécile ! -Ne vous embêter pas ! Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. -Mais non restez, ça me fait plaisir ! »
A ces mots on toque à la porte. Jean partit ouvrir celle-ci, tandis que je restais sur le canapé. Je vis une dame bossue, les cheveux ébourrifées, avec beaucoup de colliers et de plumes en tout genre. Elle regardait autour d’elle affolée.