Non à l’euthanasie
Ainsi il convient de douter d’une personne souffrant intensément qui peut avoir des variations d’humeur intenses et répétées, allant de l’espoir au désespoir, de la dépression et du sentiment de solitude, soit en état de prendre une décision définitive de mourir.
Lorsque la souffrance pousse un patient à demander la mort, nul médecin, équipe ou expert ne peut juger de la gravité de l’état psychologique du patient. De plus, une demande de mort même réitérée n’est jamais tout à fait à sens unique et peut exprimer aussi, au même moment, le désir de vivre, d’être soulager, d’être reconnu comme personne vivante.
Légaliser l’euthanasie n’est pas seulement un moyen de soulager, c’est l’effraction l’un des interdits fondateur du droit, c’est légaliser le meurtre. C’est aussi donner le pouvoir de vie ou de mort aux médecins.
L’euthanasie ce n’est pas seulement un échec de la médecine cela est un échec pour un groupe social. Si un malade demande à se faire euthanasier c’est un échec de son environnement des relations qu’il entretient avec son entourage.
Le suicide, car l’euthanasie peut-être assimilé à un suicide, est interdit par de nombreuses religions car la vie n’est pas personnelle mais un don.
Il y a notamment de nombreux risques dits de « dérapages ». Les pressions subies par le patient à cause du coût élevé des soins, les plus pauvres seront induites vers l’euthanasie. Les pressions morales subies par les proches peuvent aussi être un facteur inducteur de choix incitant le patient à prendre une décision. Les patients peuvent aussi avoir une difficulté de changer d’avis à partir d’un certain point, associable à de l’inconscience. Les interférence entre la souffrance du patient et la souffrance de l’entourage peut-être