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Samuel Beckett est un écrivain, poète et dramaturge irlandais, qui a vécu de 1906 à 1981. On peut dire qu'il a traversé comme Albert Camus (1913-1960), le 20ème siècle. Celui-ci était témoin de la tragédie humaine dont Beckett nous fait part dans sa pièce En attendant Godot. En effet, après ses deux grandes guerres, ses régimes totalitaires, l'holocauste, les évènements d'Hiroshima et de Nagasaki, l'effondrement du marxisme et les instabilités politique constante le 20ème siècle en a fait réfléchir plus d'un. Chez Beckett, cela se traduit dans le théâtre de l'absurde où il nous parle du monde contemporain et de notre quotidien. En 1913, la pièce En attendant Godot est écrite, puis publiée en 1952. Elle exprime une vie reposant sur un non-sens, une absurdité totale de nos existences. Pensée qui a fait son chemin partant de Pascal pour qui l'homme était destiné à la misère mais pour qui il demeurait une issue divine. Puis Nietzsche qui continue sur cette idée de misère mais qui en revanche se sépare de Pascal en affirmant que "Dieu est mort", que suite aux atrocités commises par l'homme, l'idée d'un Dieu n'est plus pensable. Et c'est là qu'arrivent les penseurs de l'absurde tel que Sartre, pour qui l'unique manière pour créer du sens dans notre monde absurde est celui de s'engager, de faire des choix, ou encore Camus qui bien plus pessimiste décrit l'absurde comme une rencontre entre l'homme et son exigence de sens face au silence du monde et propose comme solution la révolte dans la mesure établie préalablement. Beckett lui aussi participe à ce mouvement de l'absurde. En revanche, lui ne présente aucune solution, il n'y a pas de sens, il ne fait que représenter cette absurdité à travers des