Njeux des conferences climatiques
Le premier sommet de la Terre a eu lieu en 1972 à Stockholm, à l’initiative des Nations Unies. L’écologie est ainsi élevée au rang des grandes questions internationales.
Si le bilan du sommet de Nairobi en 1982 est décevant, Rio, en 1992, est considéré comme une relative réussite : si les 2500 recommandations de l’Agenda 21 (portant sur la santé, la pollution de l’air, la gestion de l’eau et des déchets…) n’ont pas toutes vu le jour, et si la souveraineté des Etats reste la règle en matière d’environnement, ce sommet a mené à l’adoption d’un texte fondateur, la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, qui précise la notion de développement durable, et de trois conventions: la Convention sur la diversité biologique (CDB), la Convention des NU sur la lutte contre la désertification (CLD) et la Convention cadre des NU sur les changements climatiques (CCNUCC), qui donne lieu à des conférences annuelles.
Ces conventions ont permis d’inciter certains Etats à s’engager pour l’adoption de protocoles contraignants.
Après le Sommet de Johannesburg en 2002, qui a conduit à l’adoption d’un plan d’action portant sur des questions diverses (développement durable, pauvreté, ressources naturelles, globalisation…), Rio +20, qui aura lieu en juin prochain, devra aborder les thèmes de l’économie verte et du cadre institutionnel du développement durable.
Le premier thème est tout particulièrement sujet à controverses, puisque les pays en développement redoutent le passage à une économie faible en carbone, susceptible d’hypothéquer leur croissance. Pour préparer ce sommet, un rapport mondial sur le développement humain 2011 recommande de traiter simultanément les défis relevant de la durabilité et de l’équité et énumère les mesures à prendre au niveau international et étatique pour faire progresser ces deux objectifs.
Les Etats et parties prenantes ont transmis leur contribution le 1er