Ndr analyse a poseteriori
Le but de l’ensemble de la séquence a été d’introduire aux élèves le roman policier par le biais d’une œuvre connue et reconnue : La nuit du renard. Mon choix s’est porté sur cette œuvre au détriment d’ouvrages alternatifs, disponibles dans les armoires de français, car il a obtenu plusieurs prix pour la qualité de son intrigue. Inscrit au plan d’études des 8ème année, l’étude de ce genre littéraire s’avère être nécessaire puisque à plusieurs reprises, il a servi de support pour les évaluations commune de fin d’année.
Transposer didactiquement ce livre s’est révéler être très intéressant. Ayant mis a profit les vacances d’octobre pour le lire, pour le saisir et tenter de l’assimiler en tant qu’élève, j’ai tenté de définir une « tactique » d’entrée dans l’œuvre par le support même du livre. Ainsi, l’analyse de différentes premières de couverture ont permis de faire prendre conscience de l’aspect « paroles » que pouvaient revêtir certaines représentations picturales. Tout en rendant attentifs les apprenants à l’expression « Un livre ne se juge pas à sa couverture », la première de couverture nous a permis de dégager certaines détails qui se sont retrouvés dans l’œuvre. Ainsi, les élèves ont dégagé par eux-mêmes le côté sombre, inquiétant, voire angoissant pour certains, de la représentation picturale de l’œuvre.
Les différentes séances dévolues à l’analyse de l’œuvre ont permis d’aborder la « technicité » de la littérature policière. Ainsi, aux notions de narratologie, de temporalité a été dévolu un certain nombre de périodes. Il en a découlé de multiples exercices d’identification de champs lexicaux, de synonymies, de dégagement d’effets sur le lecteur inhérents à la volonté de l’auteur.
L’intérêt de ces différentes pratiques a été toujours de les placer dans un contexte d’apprentissage cadré par le plan d’étude et sanctionné par l’EVACOM. Ainsi, en