nb d'or
I. Présentation
On le désigne par le lettre grecque φ, en l’honneur du sculpteur Phidias, (né vers 490 avt J-C à Athènes et mort vers 430 avt J-C à Olympie) qui décora leParthénon à Athènes. C’est Théodore Cook (1867-1928, journaliste qui fut émerveillé par sa visite au Parthénon) qui introduisit cette notation en 1914.
ce qui vaut à peu près 1,618.
C’estLeonardo Fibonacci (né vers 1175 à Pise, mort vers 1250), un mathématicien italien qui énonça cette valeur en 1225.
Le nombre d’Or permet de des constructions harmonieuses et équilibrées. Onle retrouve aussi bien dans la nature (corps humain, plantes, cristaux…) que dans l’art (architecture, peintures…) que dans les mathématiques.
II. Dans l’art
2800 avt J-C : La pyramide deKhéops
Elle a des dimensions qui mettent en évidence l’importance que son architecte attachait au nombre d’Or. Le rapport entre la longueur de la plus grande pente de k’une des ses faces et de lademi longueur d’un coté correspond au nombre d’Or.
Vème siècle avt J-C : Le Parthénon
Le sculpteur grec Phidias aurait utilisé le nombre d’Or pour le décorer, en particulier pour la statued’Athéna Parthénos.Le Parthénon s’inscrirait aussi dans un rectangle aux proportions d’Or (Longueur/largeur= φ).
Aux alentours de 1492 : L’homme de Vitruve
Il est réalisé par Léonard de Vinci (1552– 1519). Le nombril divise l’homme en deux segments qui sont dans le rapport d’or :
Distance extrémité main droite – épaule gauche
Distance extrémité main gauche – épaule gauche
Quand l’hommelève les bras avec les jambes écartées, il est inscrit dans un cercle dont le centre est son nombril.
Quand l’homme se tient les jambes serrées et les bras à l’horizontal, il s’inscrit dans uncarré.
1509 : De divina proportione
Fra Luca Pacioli, un moine professeur de mathématiques, écrit cet ouvrage, publié en 1509, qui contribue à élever le nombre d’Or vers des