Narcissisme
Freud[->6] a introduit le concept. Il parle de narcissisme primaire[->7] sain, pour désigner une période de l'enfance[->8] où le bébé[->9] investirait préférentiellement sa personne, encore peu différenciée de celle de l'autre. Ce narcissisme primaire est actuellement vu comme une fiction théorique qui a donné lieu à nombre de débats (cf. les écrits de Jean Laplanche[->10], etc.). Le « narcissisme secondaire » désignerait un investissement libidinal de soi qui se fait au détriment de l'investissement libidinal de l'autre. Il repose sur un moi différencié, ce qui le distingue du « narcissisme primaire ». Dans les cas les plus graves, cet investissement se fait en circuit fermé. Freud pensait que la schizophrénie[->11] était un trouble du narcissisme.
· Lou Andreas-Salomé[->12] a souhaité valoriser le bon côté du narcissisme : « Le narcissisme au sens créateur n'est plus un stade à franchir, c'est plutôt un accompagnement durable de toutes les expériences profondément vitales - d'une part toujours présent, de l'autre encore très au-delà de toutes les possibilités de creuser, à partir de notre conscience, divers stades de notre inconscient »
Le pervers a en général beaucoup d’imagination, et il est difficile de recenser, ici, les milliers de ruses et tactiques, dont il dispose dans son