Oh toi qui par sa petite taille fut grandit
Oh toi qui dans l’ile de beauté naquit
Oh toi qui bien que petit l’exemple montra
Oh toi que cette ile de à jamais tu aimas
Oh toi qui bien des conquêtes tu fis
Oh qui de la peur toujours tu te ris
Oh toi ton nom pour l’éternité tu gravas
Oh toi dans le cœur de tes ennemis mis à bas

De cette Corse tu fut le plus illustre représentant
Tes batailles étiques sont le reflet de ta valeur
Ton caractère farouche et ambitieux force le respect
Ton nom marque l’esprit et les mémoires
Tes conquêtes portent ton nom à l’apogée des conquérants
Napoléon à jamais la Corse te chérie

Tu naquis à Ajaccio fils de Carlo Maria et Letizia
De tes parents déjà tu fit la fierté et le bonheur
A seize ans à peine tu étais lieutenant
Et même si jeune, la douleur du décès d’un père
N’ébranla pas ton désir de grande carrière
Tu soutins toujours avec ardeur ta famille De toi les éloges sont légions
Et nul ne se lasse de clamer, vive Napoléon

En ce 5 mai 1821 nous quittent un grand homme. Il fut un guide, un ami, un dirigeant, un père aimé. Plus qu’illustre, il nous laisse l’image d’un conquérant admiré pour l’image de la grandeur française qu’il laisse derrière lui. Formidable travailleur à l’intelligence démesuré, comme sa soif de victoire, il a donné à la France une administration de haut niveau
Et fait connaitre la Corse bien au-delà des frontières connues jusque là.
Je me fait le porte parole d’une nations pour crier fort et haut que tu étais le plus grand et pour citer le marquis de Montchenu : À la mort d'un si grand homme, on ne doit éprouver qu'une profonde douleur et de profonds regrets