Néoplatonisme - Le beau (philosophie de l'art)
Plotin 205-270 ap. J-C en est à l'origine.
Mouvement philo dominant pendant le Renaissance Italienne & surtout à Florence.
Plotin compose les Ennéades (= neuf), composées de 54 traités divisés en 6 livres.
Question de la place et d'une pratique de l'Art écarté de la vision du Beau. Rupture de l'ascension car l'Art ne peut nous faire accéder au monde des idées.
Dans quelle mesure cette ascension peut-elle être rétablie du côté de l'Art tout en conservant une théorie du Beau idéal ? L'Art est-il nécessairement prisonnier du monde sensible ?
• Chez Plotin, la triade du Beau, Bien, Vrai va être séparé; même si le Beau reste pensé comme le Bien, le Beau chez Plotin se voit doter d'une idée spécifique, d'un leidos qui lui est propre.
Beau = idée spécifique dont l'Art = manifestation sur Terre. L'Art ne passe pas sur la dianoia (connaissance) mais sur un parcours spécifique.
L'Art qui était condamné chez Platon se voit désormais promu comme un paradigme chez Plotin car c'est un chemin d'accès privilégié au royaume des idées puisqu'il possède lui-même son idée.
• Plotin va inaugurer une nouvelle manière de définir le Beau en contestant notamment la place que la symétrie occupe dans l'ancienne définition (théorie mathématique).
Ennéades, I.6.1: "Tout le monde pour ainsi dire affirme que la Beauté sensible est une symétrie des parties par rapport aux autres + belles teintes. Pour qui pense ainsi, l'être beau n'est pas simple mais seulement composé; de plus, le tout de cet être sera beau. Il faut donc que ses parties soient belles elles aussi."
=> Critique du Beau par rapport à la relation parties/tout. Plotin montre que la Beauté n'est pas affaire de proportion mais de qualité.
4 raisons:
- si la Beauté est dans la symétrie, elle se trouvera alors seulement dans les objets composés et comment alors ce qui n'est pas beau à l'origine du composé peut engendrer la Beauté ?
- tout objet peut paraître beau ou laid selon le