méthode explication
Quelques remarques
Bien garder à l’esprit qu’il s’agit avant tout d’une explication : la seule exigence essentielle est d’expliquer le texte, pas de le discuter ou de le critiquer. On peut ajouter une discussion critique, mais c’est assez délicat et cela ne peut être utile que si d’abord le texte est parfaitement expliqué.
Garder à l’esprit également que les seules « connaissances » indispensables pour expliquer le texte se trouvent dans le texte lui-même. Connaître des choses sur l’auteur, sur l’œuvre dont est tirée le texte, sur les réponses traditionnellement apportées par la philosophie à la question qu’il pose, etc., cela, encore une fois, peut être utile, mais ce n’est jamais absolument indispensable.
Les qualités permettant de faire une bonne explication sont donc de l’ordre de la patience, de l’attention, de l’acharnement, de la minutie, plutôt que de la « culture ».
Structure du devoir
Le développement du devoir doit reprendre la structure du texte, c’est-à-dire qu’il s’agit d’expliquer celui-ci de manière « linéaire », en tout cas partie par partie, moment par moment. Il est possible ensuite d’ajouter une partie de discussion critique, auquel cas on aura, pour un texte de trois parties, un devoir dont le développement tient en quatre parties (trois d’explication et une de discussion).
Passer d’une partie à l’autre, cela doit permettre de montrer pourquoi, dans le texte, deux moments se succèdent. Comment s’articulent-ils ? A quelle logique, à quelle nécessité, cette succession correspond-elle ?
Autrement dit encore : pourquoi, après avoir exposé une idée donnée, est-il nécessaire pour l’auteur de passer à l’idée suivante ? Une vraie explication doit prendre juste assez de recul par rapport au texte pour montrer comment il procède, comment s’organise le raisonnement qu’il met en œuvre.
Concrètement, cela veut dire qu’il y aura entre les parties du développement de rapides transitions qui permettent de clarifier la structure