Méthode de travail
Les concours se préparent sur deux ans. Il est essentiel que les candidats aient fourni un travail régulier afi n que les notions soient parfaitement acquises et que les automatismes soient bien en place. On ne peut utiliser à bon escient les théorèmes, défi nitions et propriétés que si on les connaît parfaitement c’est-à-dire si on en connaît les hypothèses et les conclusions. Un travail de
« par coeur » est une composante fondamentale de l’activité mathématique. La constitution d’un formulaire personnel de mathématiques ne saurait être trop conseillée. D’autre part, il est bien souvent utile de revoir les démonstrations du cours qui, si elles ne font pas en général l’objet d’une question, donnent les mécanismes qui opèrent dans le chapitre traité. Les exemples donnés en cours par vos professeurs peuvent aussi être mémorisés car ils sont une source de référence lorsque vous cherchez des méthodes de résolution.
2. S’entraîner
De même que le virtuose s’entraîne tous les jours, la fréquentation assidue des annales est une part importante du succès. Chaque concours a sa spécifi - cité et chaque groupe de concepteurs a son style. Bien les connaître permet de satisfaire aux exigences propres de chaque épreuve. On ne saurait donc trop vous conseiller de travailler les sujets des années précédentes.
La méthode de travail avec des annales demande une grande discipline.
Nombre d’entre vous pensent avoir « fait des annales » alors que leur seul exercice consiste en une lecture stérile et éphémère du corrigé. Un sujet d’annale se travaille sans un seul coup d’oeil aux solutions avant la fi n du problème.
Et, si vous bloquez à un moment, il vaut mieux demander conseil à vos professeurs qui sauront vous donner une indication sans défl orer l’exercice et surtout trouver la raison de votre blocage.
La rapidité est dans ce type d’épreuve un des critères de sélection. Pour l’acquérir, on doit perdre le moins de temps en recherche. Pour cette