Mémoire et oubli: de la psychologie à la
Mémoire et oubli :
De la psychologie à la psychanalyse
Débat entre la psychologie expérimentale, scientifique et la psychanalyse, autour de la question de la mémoire. Cette opposition reprend un débat plus large qui existe entre les neurosciences cognitives et la psychanalyse.
Trois positions : - des chercheurs du champ des neurosciences déclarent que les hypothèses, concepts et notions de la psychanalyse ne se soutiennent plus scientifiquement - certains neuropsychologues et psychanalystes souhaitent constituer une jonction entre les résultats et hypothèses des deux champs (≈ neuropsychanalyse). Psychanalyse qui vise une thérapie psychique fondée sur des concepts validés scientifiquement et une méthode scientifiquement prouvée - des psychanalystes (principalement lacaniens) soutiennent que les neurosciences et la psychanalyse sont fondées sur des logiques différentes, c’est pourquoi elles ne peuvent constituer un corpus théorique et pratique unifié. La psychanalyse n’étudie pas des objets mais un sujet comme formation de l’inconscient. Ecouter un sujet à travers une parole singulière. (Position soutenue par Elfakir)
La mémoire en psychologie : modèles et approches
Retour aux auteurs fondateurs et aux théories basiques sur la mémoire.
Au-delà des extrapolations philosophiques sur la mémoire, celle-ci commence à devenir un objet d’étude expérimentale et scientifique à partir et sur la base de deux modèles en psychologie.
Le modèle comportementaliste/behavioriste, fondé sur le principe « stimulus/réponse ». Il s’attache à étudier les réactions que l’organisme produit en fonction des stimulations qu’il reçoit. Distinction entre organisme (ensemble des systèmes organiques : osseux, cellules…) et corps (construction psychique, subjective. Image inconsciente du corps). L’initiateur de ce modèle est Pavlov, prix Nobel en 1904 pour ses travaux sur la physiologie cardiovasculaire et digestive. C’est dans le