Mélancolie
Pourquoi les hommes d’exception ont-ils plus de chance d’être atteint par se mal que les autres ? C’est ce que Aristote va étudier dans son ouvrage.
Aristote se demande d’abord pourquoi les hommes les plus hauts placés sont les plus mélancoliques, tel que des philosophes, des hommes politiques, des poètes, des artistes, mais aussi des héros tel que Hercule. Ca paraît même être une tradition que le génie soit mélancolique, mais pour nous lecteur comprenons bien les effets de cette mélancolie il compare cela à l’ivresse du vin, en effet plus la quantité est importante plus les effets vont être important eux aussi, c’est à dire que l’homme va passer du bavardage à l’aliénation.
Voilà ce qu’en dit Aristote :
« Le vin, donc, crée l'exception chez l'individu non pour longtemps, mais pour un court moment, tandis que la nature produit cet effet pour toujours, pour tout le temps qu'on vit. Certains, en effet, sont hardis, d'autres taciturnes, d'autres apitoyés, d'autres lâches, et cela par nature. De sorte qu'on voit bien que c'est par la même cause que le vin et la nature façonnent le caractère de chacun.»
Pour Aristote, la « nature » est en fait la « nature mélancolique », il effectue se rapprochement car la consommation de vin est semblable à la bile noire, parce que les deux provoquent les mêmes effets sur l’homme. Le tempérament de la bile noire peut passer de froid à sec, c’est un tempérament instable. Néanmoins ces qualifications ne font pas du mélancolique quelqu’un de maladif, il est (à quelque exception près) quelqu’un de déséquilibré. La mélancolie est souvent « trouvée » chez les génies car c’est grâce à elle qu’ils trouvent leur inspiration. Aristote termine son œuvre :
« Mais puisqu'il est possible qu'il y ait un bon mélange de l'inconstance, et que celle–ci soit, en quelque sorte, de bonne qualité, et qu'il est possible, au besoin, que la diathèse trop chaude soit en même temps, tout au contraire, froide