Médécée lettre
Dans la Lettre à Ménécée, Epicure s’adresse à l’un de ses disciples. Toutes les lettres qu’Epicure adresse à ses disciples ont pour fonctions de donner un résumé de la doctrine complète et dans cette lettre, le maître (Epicure) a pour thème la conduite de la vie. Il résume la morale ou éthique épicurienne.
Dès la première phrase, « Qu’on ne remette… parce qu’on se trouve trop vieux » Epicure nous présente sous le ton de l’exhortation sa vision de qui doit étudier la philosophie. Car de son temps, les jeunes avaient tendance à prendre à la légère la philosophie, ils n’étudiaient la philosophie que pour pouvoir afficher leur culture. Lorsque l’on est vieux, nous nous soucions plus des défaillances de notre corps physique que celui de notre mentale. Mais surtout, Epicure critique la position des sophistes qui justement prône l’idée que l’on doit étudier la philosophie lorsque l’on est jeune car cela anoblie le caractère alors que si on l’étudie dans un âge avancé nous serions méprisés. Il continue par définir la philosophie. Ainsi la philosophie est la santé de l’âme. Mais la philosophie est aussi l’art du bonheur « qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus ». Dans cette phrase, Epicure nous donne une partie de la définition du bonheur. En effet, il nous présente le bonheur comme un bonheur présent. Il incite les jeunes à philosopher pour qu’ainsi il puisse acquérir la sagesse de réfléchir avant d’agir donc la tempérance car leur jeunesse les rends impulsif et le second pour qu’il puisse justement garder un esprit jeune malgré l’âge les défaillances de son corps. Comme justement selon Epicure, philosopher nous permet de connaître le bonheur par la causalité de notre bien