De la négociation à la médiation dans le conflit israélo-palestinien Le conflit israélo-palestinien qui oppose les Palestiniens et l'État d'Israël est à caractère nationaliste, mais il inclut également une certaine dimension religieuse (juive et musulmane). L'Organisation des Nations Unies a voté en 1947 un plan de partage de la Palestine conférant un État distinct à chaque communauté et plaçant Jérusalem sous contrôle international. Il y a eu échec de la tentative de créer deux États et les Nations Unies ont, à ce jour, émis près d'une centaine de résolutions afin de résoudre le conflit.
Plusieurs négociations et conférences de paix ont également eu lieu, ayant pour objet: une reconnaissance mutuelle des deux peuples, laquelle n'est à ce jour pas absolue ; la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël et les problèmes de sécurité posés par la contiguïté de leurs territoires ; le statut de Jérusalem et le contrôle de ses lieux saints. À ces enjeux centraux s'ajoutent des problématiques parallèles telles que le partage de l’eau, le statut des réfugiés palestiniens déplacés par le conflit et le statut problématique des Arabes israéliens vis-à-vis de l'autodéfinition d'Israël comme État “juif’’.
Le processus de paix israélo-palestinien, depuis la reconnaissance de l'OLP par Israël comme d'un partenaire palestinien pour la paix, regroupe l'ensemble des discussions diplomatiques qui ont été tentées pour trouver une solution au conflit. Des solutions diverses ont été proposées dont les Accords d'Oslo signés entre Israël et l'OLP en 1993. Ces tentatives seront mises en difficulté entre 1996 et 1999, lorsque seront abordés les thèmes cruciaux du statut de Jérusalem, le problème des réfugiés palestiniens, et la lutte contre le terrorisme. Le processus d'Oslo ne pourra plus être relancé après 2000, au déclenchement de la seconde Intifada. De nombreux groupes de travail ont tenté de proposer de nouvelles solutions chaque fois que le conflit semble dans