L'engouement grandit pour les médecines dites «douces»

Jamais les techniques médicales n'ont été aussi performantes, nous ne pouvons que nous en réjouir. Pourtant, nous sentons bien qu'être en « bonne santé » relève d'une approche beaucoup plus globale de la vie. Selon la définition officielle de l'OMS, ( organisation mondiale de la santé ) les médecines traditionnelles se rapportent aux pratiques, méthodes, savoir et croyances en matière de santé qui impliquent l'usage à des fins médicales, de plantes, de parties d'animaux et de minéraux, voire même de thérapies spirituelles, de techniques et d'exercices manuels pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé. Dans les pays industrialisés, les adaptations des médecines traditionnelles sont nommées « non conventionnelles », « complémentaires », « alternatives » ou encore « parallèles ». On regroupe par ces termes les médecines désignant les méthodes naturelles et non agressives qui respectent le fonctionnement naturel du corps et qui permettent de se soigner en omettant le recours à la chimie et aux molécules synthétiques. Les médecines douces et officielles adoptent alors des approches très différentes au regard de la définition et du traitement de la maladie. La médecine classique dite « allopathique » ou « moderne » se fonde sur le diagnostic, les médecins utilisant les symptômes et les examens pour évaluer le problème, prescrivant un traitement en conséquences. Les praticiens parallèles considèrent quant à eux le patient comme un tout : pour eux, la maladie est une perturbation du bien être physique et mental, et les traitements tentent de stimuler les aptitudes d'autoguérison naturelle du corps. Si le XIXe et XXe siècle assistèrent à l’éclosion de la science avec, d'une part la découverte des vaccins et d'autre part le boom de la chirurgie, les généralistes continuent à se heurter aux malaises quotidiens de la défaillance des médicaments. Doit-on voir là, l’origine de