Mythes, philosophies et religions de l'antiquité : l’origine des maux de l’humanité.
2050 mots
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Mythes, philosophies et religions de l'antiquité : l’origine des maux de l’humanité. Le mythe est différent d’un conte ou d’une légende. Le mythe est une « histoire sacrée » mais aussi un récit évolutif. C’est une histoire qui met en scène des personnages et des évènements séparés de nous dans le temps et par leur nature. Déjà, les personnages ne sont pas humains : ce sont des dieux, des monstres, des héros. Ensuite, le mythe est constitué d’évènements qui sont éloignés dans le temps. Le mythe raconte la création de quelque chose, comme la création de l’Homme mortel avec Prométhée. Le mythe a donc une valeur étiologique. En effet il explique l’origine des choses. Comment l’homme est devenu mortel et qu’avec l’arrivée de la femme il a été obligé de se reproduire pour que la race survive. Le mythe n’est jamais figé ou fixé sous peine de disparaitre. Il évolue en fonction des nouvelles attentes. Il est manipulé par l’Homme pour qu’il réponde à ses besoins. Le mythe est donc composés d’invariants et de variables. Ce sont ces variables qui sont modifiées par l’homme. Ainsi le mythe change au fil des générations et est transmis oralement ou par des recueils, afin de le garder en mémoire.
Le mythe est aussi vivant. Si on prend la citation d’Eliade, le mythe « fournit des modèles pour la conduite humaine et confère ainsi signification et valeur à l’existence ». Cela lui donne donc une valeur paradigmatique et une valeur explicative. Il est créé à partir du réel et du concret, que l’on peut interpréter différemment.
En racontant les origines, le mythe explique pourquoi le monde est ainsi et le fonde. Le mythe se charge de répondre aux grandes questions que l’Homme se pose sur son existence. Pourquoi est-il mortel ? Pourquoi doit-il souffrir et subir tant de malheurs ? C’est à travers le mythe qu’il essaie d’y répondre en tentant d’inculper la faute à quelqu’un autre que lui même.
Comment les hommes imaginent-ils l’origine de leur mortalité et l’arrivée de tous