Mythe De La Caverne
Français
Sarah Bashi
Recherches
Mercredi 18 Mars
Le mythe de la caverne
« Figure-toi , écrit Platon, des hommes dans une demeure souterraine, en
forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés, de sorte qu’ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d’un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée : imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles. » Platon, La
République, livre VII
Socrate imagine des êtres enchaînés dans une caverne de manière à ne pouvoir voir que le fond de celle-ci. Ils ont toujours vécu ainsi et n’ont jamais perçu de ce qui se passe plus haut, près de l’entrée, que des ombres projetées et des bruits renvoyé par le mur situé au fond. Et pour eux la « réalité
», ou plus exactement leur conscience de la réalité, se réduit à ces ombres bougeant sur le mur et des bruits qui les accompagnent.
Le personnage de Socrate imagine ensuite que l’un des prisonniers est arraché à sa captivité pour être amené à la surface. Celui-ci commence par se sentir « agressé » par ce nouveau milieu dont il ne peut immédiatement percevoir les éléments du fait d‘une trop forte clarté. Il s’y accoutume ensuite, et prend conscience du soleil des saisons et des choses. Et s’étant habitué à cette nouvelle perception « plus juste », il comprend mieux ce qu’il voyait en captivité. Il n’envie plus son univers souterrain et le système de distinction de ses anciens compagnons, honorant le plus habile ou le plus vif à saisir ou à prévoir le passage des ombres. Il préférera un petit rôle dans ce nouveau milieu, plutôt que de retourner « à ses anciennes illusions »
Le mérite de Platon est d’avoir