Morphologie
Začátek formuláře
Un consensus assez géneral règne parmi les linguistes pour considérer que le champ de la morphologie se divise en deux sous-disciplines. La première est généralement appelée la morphologie flexionelle: elle s'intéresse aux variations formelles que subissent les mots suivant leur fonction dans la phrase. La flexion comporte la conjugaison, l'accord en genre et en nombre et la déclinaison.
En ce qui concerne la deuxième sous-catégorie, la morphologie lexicale, on distingue la morphologie dérivationelle (ou constructionelle), qui s´intéresse à la construction des mots au moyen des affixes dérivationels et la morphophonologie, qui étudie les configurations phonologiques et prosodiques des morphèmes et des mots.
On observera que dans cette répartition des tâches, il existe à l´intérieur de la morphologie lexicale un espace résiduel qui n´a pas reçu d´appelation spécifique: celui des mots composés. Leur étude ne relève en effet ni à proprement parler de la morphologie dérivationelle ni de la morphophonologie.
Qu´est-ce qu´un signe linguistique? Les ouvrages de linguistique définissent généralement la morphologie comme l´étude de la structure interne des mots. Ils opposent cette discipline à la syntaxe, étude des structures externes des mots (quoiqu'on entend également parler de la morphosyntaxe, car une séparation nette est difficile lors des analyses complexes).
D´autre part, beaucoup de linguistes préfèrent à la notion de mot celle de morphème, qui est beaucoup plus rigoureuse et permet d´ananlyser la chaîne parlée ou écrite selon des critères explicites et décidables. Un morphème est la plus petite unité formelle dotée d´un sens. Il est donc un signe linguistique minimal.
On sait que Ferdinand de Saussure a établi que le signe linguistique est une entité à deux faces.
Le terme de signifiant désigne la face perceptible du signe: si l'on considère le réalité langagière orale, le signifiant est donc la séquence