Montrez le lien existant entre l’infection par le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus.
(Document 3) On a suspecté un lien entre l’infection par le papillomavirus et le développement du cancer de l’utérus. Or, chez la femme, le cancer du col de l’utérus est un des plus meurtriers, principalement dans les pays en voie de développement. Il touche surtout des femmes jeunes (fréquence maximale à 40 ans). De plus, le VPH est responsable de l’IST sans doute la plus répandue au monde (entre 20% et 40% des femmes seraient touchées selon les estimations). Par ailleurs, une étude épidémiologique a été réalisée à partir de deux groupes: groupe "témoin" (non atteint par le cancer du col de l’utérus) et groupe "cancer" (atteint par le cancer du col de l’utérus). Les résultats indiquent clairement que 80% des femmes du groupe "témoin" sont négatives au test dépistant une infection par le VPH, alors que 80% des femmes du groupe "cancer" y sont positives. Donc, on en déduit que la conjecture entre une infection par le VPH et une propagation du cancer du col de l’utérus semble plausible.
(Document 4) La protéine p53 peut bloquer le processus de cancérisation par deux façons: soit en interrompant le cycle cellulaire ou en provoquant l’apoptose de la cellule dont l’ADN est fort endommagé. Cependant, la protéine p53 peut perdre ses capacités antiprolifératives ou apoptotiques, en cas de mutation. C’est justement le cas dans les cancers du col de l’utérus. La protéine virale E6 du VPH se fixe spécifiquement sur la p53 et la détruit, ce qui conduit à la même situation qu’une tumeur ayant une p53 mutée. Donc, en en déduit que si l’organisme est privé de son "suppresseur de tumeur", il ne peut plus se défendre face au cancer du col de l’utérus.
(Synthèse) Donc, la majeure partie des femmes infectées par le VPH (document 3) sont atteintes par le cancer du col de l’utérus. En effet, cela s’explique car le VPH libère une protéine virale appelée E6 (document 4) qui va