Montaigne, "des coches", essais (iii, 6)
Il refuse ici le schèma biblico-aristotélicien. Il fait donc preuve ici d’un esprit ouvert. 2). Un esprit curieux Montaigne nous montre son intérêt pour ce qui relève du nouveau, du merveilleux. Il aborde le mythe des trésors Aztec et Inca, notamment le mythe de l’El Dorado : contrée fabuleuse d’Amérique du Sud que les conquérants espagnols situaient entre l’Amazonie et l’Orinoque et qui selon eux regorgeait d’or.
L’art des plumes est évoqué ici, art qui attire la curiosité des lecteurs de Montaigne car c’est un art inédit en Europe. 3). Montaigne place les Indiens à égalité avec les Européens A une époque où fleurissaient « les cabinets de curiosité » chez les riches érudis, sortes de musée privé, Montaigne fait du cabinet du roi, un cabinet de curiosité. En dotant les Indigènes de ces cabinets, Montaigne en fait ses égaux. II). Une vision idéaliste d’un nouveau monde 1). La métaphore de l’enfant Pour mener a bien la comparaison entre les deux mondes, Montaigne choisit de filer la