Montaigne de l'institution des enfants
II.Un modèle de précepteur
Montaigne évoque ici ses critères pour la sélection d'un maître novateur, baigné dans le courant humaniste, plaçant l'élève au centre de l'action pédagogique.
l.7 « davantage la valeur morale et l' intelligence que la science »
= Tout ne se joue pas sur les connaissances, mais aussi sur la façon de penser (esprit critique).
Montaigne annonce que savoir s'adapter à l'élève est «(...) une des tâches les plus ardues que je connaisse »
l.16 « (...)il est bon qu'il fasse trotter devant lui (son élève) pour juger de son allure, et pour juger jusqu'à quel point il doit s'abaisser pour s'adapter à sa force. »
= Le précepteur doit donc s'adapter aux capacités de son élève ( ouverture d'esprit, maturité, curiosité...)
l.14 « je veux qu'il écoute son disciple parler »
=Et surtout faire en sorte que l'élève s'exprime en premier pour comprendre au mieux ses besoins.
-disciple
l.19 « et c'est le fait d'une âme élevée et bien forte que de savoir s'abaisser jusqu'aux allures les plus puériles de l'élève et de savoir les guider » Pour Montaigne, il faut donc à l'enfant un maître « (...)à la tête bien faite plutôt que bien pleine » enseignant à la manière de Platon.
= un enseignement humaniste + un maître bien pensé et fort d'esprit.
- s'abaisser
Avec la mention de Socrate, Arcésilas et Platon, Michel de Montaigne fait référence à l'Antiquité, car la Renaissance (XVIè.) époque de son écris, est un renouvellement de cette époque à travers l'art, la façon de penser, la moralité du peuple en générale : ce qui crée le courant humaniste. A la Renaissance, on se détache peu à peu du Moyen-Âge.
l.14-15 « Socrate et, après lui Arcésilas, faisaient parler d'abord leurs disciples et ils leurs parlaient ensuite »
= méthode d'apprentissage que Montaigne désire pour l'enfant.
BILAN :
3 axes de réflexions : il faut à l'enfant pour précepteur, un homme bien pensé et humaniste mais