Monsieur
Premièrement, légaliser la marijuana à des fins récréatives rapporterait de l’argent à l’État. En effet, selon Jacob Hunter, directeur des politiques chez le groupe Beyond Prohibition Foundation, le Canada pourrait soutirer de cette légalisation des revenus nets de l’ordre de 2,4 milliards de dollars et ce, en tenant compte des variables de dépenses comme les frais administratifs. En ce moment, ce sont les groupes criminalisés qui possèdent cet argent-là, il faudrait donc, que l’État puisse reprendre cet argent qui lui glisse entre les mains. De plus, les coûts engendrés par les services policiers et judiciaires pour combattre le cannabis sont gigantesques, l’État pourrait également sauver de l’argent en la légalisant. Les coûts reliés à l’incarcération des gens pris avec possession de cannabis sont élevés et pourraient être évités avec une dépénalisation du cannabis.
Deuxièmement, la plante du cannabis, soit le chanvre, a un immense potentiel dans les industries du textile et du papier. En effet, le chanvre, en textile, présente la même douceur que le coton, mais avec une résistance beaucoup plus grande. Ainsi, les tissus à base de chanvre durent plus longtemps et ne se déforment pas. De plus, pour une même superficie, une culture de chanvre est deux fois plus productive en fibre