Monsieur
Résumé par KOANDA Youssaou.
Malgré l’existence d’une littérature diversifiée, la relation finance-croissance économique n’est pas clairement saisissable. Le rôle joué par la finance dans le processus de croissance économique est peu étudié ; encore plus lorsque l’on fait une distinction entre les contributions des crédits à long et ceux à court terme. Cet état de fait est encore plus marqué dans les pays en développement, principalement dans les pays de l’UEMOA où les banques manquent de liquidités à long terme pour financer les crédits d’espace temporel semblable ou simplement refusent de prêter du fait que les remboursements ne sont pas toujours effectifs. Bien que ces pays présentent des disparités à la fois dans l’évolution et le niveau du développement financier, ils présentent une caractéristique importante qui rend son étude financière particulièrement intéressante : ils partagent la même monnaie, la même banque centrale, la même autorité de régulation bancaire et ont des cadres juridiques similaires. En outre le système bancaire de l’UEMOA est structurellement en excès de liquidités du fait d’un manque de projets attractifs et d’une politique de crédit conservatrice des banques. Dans l’espace UEMOA, la regulation sur la liquidité impose qu’au moins 75% des crédits à court terme accordées par les banques soient couverts par des dépôts et que des ressources de maturité comparable couvrent à 75% les actifs de moyen et long terme ; ce qui constitue une limitation aux possibilités d’offre de crédit des banques. Un autre facteur limitatif est celui de l’accès aux ressources étrangères pour compléter le manque de ressources de long terme dans l’espace économique. En effet, les différents Etats ont joué un role de premier plan dans la recapitalisation bancaire lors de la crise des années 80, offrant peu de participations aux structures