Monsieur ibrahim et les fleurs du coran
519 mots
3 pages
Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran 1. Le narrateur : p.69 2. a) Incipit : * On est frappé par le vocabulaire fort « putes, vomi, sens unique, conception de vie… », étant donné que le narrateur a 11 ans. * La première phrase traduit l’envie d’un jeune garçon de « vite devenir un homme »en allant voir des prostituées mais on constate cependant un reste d’enfance proclamé par des mots tels que « j’ai cassé mon cochon » et bien sûr l’indication de son âge mise en tête de phrase. * La deuxième phrase fait la description de sa tirelire, assez symbolique en elle-même. Elle est en porcelaine vernie, comme toute tirelire précieuse et banale qui se respecte. Mais sa couleur est celle du « vomi », donc elle est assez peu agréable. * La troisième phrase a également une syntaxe décousue « mon père l’avait choisie, cette tirelire », qui pourrait signifier que Moïse n’aurait jamais choisi ce cochon. C’est son père qui la lui a offerte, peut-être simplement parce qu’il aimerait transmettre ses valeur à son fils : l’argent est précieux, il ne faut pas le dépenser trop vite.
b) Excipit : * Moïse devient un homme en étant « l’Arabe du coin ». Maintenant il s’appelle Momo. 3. Les personnages : * Moïse : Momo est un jeune garçon juif d’onze ans qui vit seul avec son père dans la rue Bleue depuis que sa mère les a quittés, il y a longtemps. Il lui manque une figure parentale parce que son père est trop occupé à ses propres affaires et son fils ne semble pas avoir beaucoup d’importance dans ses yeux. Momo commence alors à voler son père et M. Ibrahim. Au début, il n’a pas beaucoup de respect pour M. Ibrahim car c’est pour lui quelqu’un d’inférieur « Après tout, c’est qu’un Arabe ! » (M. Ibrahim et les fleurs du Coran, 2001 :10) Malgré cela, il change d’attitude et les deux habitants de la rue Bleue développent une amitié spéciale. Le jeune garçon mit sa confiance dans la relation avec Monsieur Ibrahim et les deux deviennent plus proches.