Mondialisation
Cette définition est la plus générale et la plus systémique : La globalisation marquerait une rupture nouvelle entre l'ancienne “économie inter-nationale” et une nouvelle “économie globalisée”. Dans cette dernière 9 les économies nationales seraient décomposées et ré-articulées au sein d'un système de transactions et processus opérant directement au niveau international.
« D'une part les États-nations (...) et gouvernements perdraient toute capacité à influencer les évolutions économiques nationales, au point que les institutions centralisées héritées de l'après-guerre devraient céder la place à des entités régionales ou urbaines , points d'appui nécessaire du réseau tissé par les multinationales.»
« D'autre part les divers territoires soumis à ce nouveau modèle deviendraient fortement interdépendants au point de manifester des évolutions synchrones, à défaut d'identiques, en tout état de cause en voie d'homogénéisation. Adieu donc aux compromis politiques nationaux et à la notion même de conjoncture locale »
Autres approches de la Globalisation-Mondialisation[modifier]
L'intérêt pour la “globalisation-Mondialisation ” se généralise également au cours des années 1990 :
C'est la vision d'un monde qui évolue peu à peu vers le « village global » décrit par Marshall McLuhan.
C'est l'influence des mouvements antimondialistes et altermondialistes, qui attirent l'attention du public sur l'ampleur et les conséquences du phénomène.
Dans le monde académique et particulièrement anglophone, la popularisation du terme globalization et son usage comme terme « fourre-tout » a accentué le débat académique. Il est maintenant admis que le terme désigne le développement de l'interdépendance au niveau mondial. À partir de cette définition générale chaque grand courant académique met l'accent sur la dimension qui lui paraît la plus pertinente. Par exemple, certains universitaires comme Manuel Castells se