Monde
Il retient trois dimensions considérées indispensables dans tout processus de développement :
La capacité à bénéficier d’une vie longue et saine (santé), la capacité d’accès à l’éducation et aux connaissances (éducation) et la capacité d’accéder aux ressources matérielles indispensables pour atteindre un niveau de vie décent (niveau de vie).
Chacune de ces dimensions est appréhendée par un indicateur, deux dans le cas de l’éducation : l’espérance de vie à la naissance ; le taux d’alphabétisation des adultes et le taux brut de scolarisation ; le produit intérieur brut. Ces indicateurs sont normalisés et ramenés à des indices dimensionnels compris entre 0 et 1.
Ils sont ensuite agrégés à l’aide d’une simple moyenne arithmétique. Un classement comparatif des différents pays du monde à un instant donné est alors possible.
L’application de cet indice à l’échelle régionale est apparue peu adaptée pour plusieurs raisons. Le taux d’alphabétisation qui a une signification dans le cas d’une comparaison internationale perd de sa pertinence à l’échelle de la région et plus largement dans le cas des pays développés.
La deuxième limite tient à la « perméabilité » des limites régionales et à la signification des indicateurs calculés à l’échelle régionale. Ainsi, le PIB régional reflète-t-il moins le niveau de vie des Franciliens que la forte concentration de sièges sociaux et d’entreprises en Ile-de-France. Il en va de même du taux de scolarisation surévalué du fait de l’attractivité et de la concentration des structures universitaires et des écoles dans la région capitale.
Dans ce court document, j’ai cherché à retracer l’évolution des « indicateurs » de pauvreté c’est-à-dire IDH au Maroc. Le travail a d’abord consisté à sélectionner, parmi l’ensemble des indicateurs, ceux qui m’apparaissent comme les plus pertinents à observer, soit parce qu’ils sont largement utilisés, soit parce qu’ils permettent de nuancer ces derniers.