Mon rapport aux ecrans et ecriture
Finalement, j’ai regardé la télévision (télécrochets, émissions culinaires et humoristiques, film) en moyenne 2 heure par jour. Il est important de noter que ma consommation ne s’élève pas toujours à ce temps d’écran et que je m’endors ou fais d’autres activités en laissant volontairement mes écrans allumés.Dans son ouvrage « Apocalypse cognitive », Gérald Bronner, sociologue et professeur de sociologie à l’Université de Paris, rend compte d’un nouveau phénomène : l’irruption des écrans dans le grand public. Au cours d’un passé récent, il aurait représenté une révolution majeure dans l’invention du quotidien et dans la …afficher plus de contenu…
Ainsi, l’être humain aurait vu son rapport au réel ainsi qu’au savoir peu à peu se transformer.L’adolescente que je suis a vu ce phénomène débarquer et prendre une place toute particulière au sein de son environnement. Les choses sont allées très vite : d’abord quelques écrans uniquement dans les foyers (télévisions, ordinateurs), puis bientôt d’autres (smartphones, tablettes) sont venus s’y ajouter et occuper les espaces publics. Depuis plusieurs années, j’observe donc quotidiennement cette interpénétration incessante de la vie numérique et du réel. Je constate grâce à mon tableau avoir moi-même consacré sur une semaine 45 heures 58 de mon temps aux écrans et il ne se passe plus une journée sans que je ne consulte mon