Mon oral
Si je ne t’ai rien dit à propos de cette lettre, c’est parce que je voulais que tu la découvres sans savoir que j’étais entrain de l’écrire et pas de préparer mon oral, que tu en ais la surprise. Je vais écrire des mots sur cette feuille, tout ce que mon cœur a envie de te dire à chaque instant.
Nos premiers mots se sont fait lors d’un combat à Jen’ en Belgique. La boxe ne plaît pas à tout le monde mais sans elle, je ne serais pas la plus heureuse des femmes aujourd’hui.
Dès que nous nous sommes connus, je ne pouvais déjà plus me passer de me remémorer ta tête et tes beaux yeux. Même si nous ne nous étions jamais rencontrés encore auparavant, tu me manquais déjà énormément. J’avais comme un besoin irrésistible de te parler. Et chaque jour en rentrant chez moi, j’allumais l’ordinateur et me connectais sur facebook dans l’espoir d’y avoir ton invitation à être dans tes amis. À chaque fois que je me connectée, je ne t’invité pas mais j’espérais au fond que ce soit toi qui m’invite, et pourtant j’ai fait l’erreur de me mettre en couple alors que de toi j’étais amoureuse, et heureusement pour moi, tu l’as fait. Alors, quand j’ai vu ça je venais te parler dès que j’en avais le courage, et je venais te parler avec l’espoir que je ne sois pas trop collante, ni trop étouffante.
Le plus étrange qu’il soit est ce besoin de te parler tout le temps, un besoin que je n’arrivais pas à freiner. Au fil des jours, nos conversations se sont approfondies et nous ne parlions plus seulement des bêtises que nous avons pu faire. Je ne sais comment expliquer ce besoin en moi d’être tout le temps avec toi, je te racontais ma vie, mes problèmes et toi tu m’aidais, me remontais le moral chaque jour, et tu devais recommencer le lendemain parce que je n’étais de nouveau pas bien. A cette époque, nous étions timides, et au fond de moi, j’aurais aimé que tu ne sois qu’à moi. Je ne sais pas si c’était déjà de l’amour, de l’égoïsme ou seulement un sentiment de reconnaissance que