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La violence dans les stades fait désormais des morts et des blessés. Un constat qui marque un tournant dangereux et qui requiert une réflexion profonde et globale, impliquant tous les intervenants (Fédération, clubs, autorités, psychologues et sociologues).
Le phénomène a également une dimension sociale puisqu’il porte atteinte à la sécurité publique et amplifie le sentiment d’insécurité chez les citoyens. Il nuit également aux clubs qui en plus de subir diverses sanctions (jouer à huis-clos), voient notamment leurs recettes diminuées. A cela s’ajoute une perte de revenus provenant du sponsoring.
Dans l'analyse ci-dessous, Idrissa Malo Traoré dit Saboteur, fait un tour d'horizon complet de la question des violences dans les stades et propose des solutions.
Des actes de violence enregistrés le 13 octobre 2012 au stade Léopold-Sédar Senghor de Dakar, lors de la rencontre de football entre les « Lions » du Sénégal et les « Eléphants » de Côte-d'Ivoire, nous rappelle les mêmes formes de vandalisme qui se sont produites à Dakar en 1980 à la suite du match qui avait opposé Unugu Rangers du Nigéria à L'A.SPolice de Dakar. Compte tenu de la gravité des faits, le gouvernement sénégalais de l'époque avait décidé de renoncer à l'organisation de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations de 1980. Mieux, le chef de l'Etat sénégalais, Léopold Sédar Senghor, a dû envoyer un message à son homologue du Nigéria, dans lequel il lui a présenté ses excuses. Trente-deux (32) ans après, le nouveau président de la République, Macky Sall, vient d'effectuer un voyage spécial en Côte d'Ivoire pour présenter au président ivoirien,Alassane Ouattara, les