molière
L'Ecole des Femmes
Acte IV, Scène 1
Molière
Jean Baptiste POQUELIN, plus connu sous le nom de scène de Molière, est né a Paris en 1622. Il perd sa mère très jeune et découvre le goût du théâtre grâce à son grand-père.
Après de brillantes études d'avocat, il se lance dans le théâtre grâce aux époux BEJART et parcourt la France à leurs cotés durant dix ans, sans succès.
En 1659 il écrit l'école des femmes qui lui vaut succès et renommée. Il y aborde un point majeur de l'époque : l'éducation des filles en se moquant d'un homme terrifié par l'idée d'être trompé par sa femme.
Cette pièce confirme le succès naissant de Molière car elle utilise pour la première fois la farce de la comédie, en vers, tout en traitant des sujets de la vie de société.
Dans ce commentaire nous nous proposons d'étudier un extrait de cette pièce et plus précisément la scène 1 de l'acte 4.
Il s'agit d'un monologue tenu par Arnolphe le personnage principal de la pièce.
L'étude portera tout d'abord sa construction puis se poursuivra par l'analyse des sentiments éprouvés par Arnolphe durant la scène.
Arnolphe est un homme qui est terrassé à l'idée d'être trompé. Pour éviter cela il décide d'épouser une jeune fille élevée dans un couvent et maintenue dans l'ignorance. Il pense qu'ainsi elle lui restera fidèle... Cette jeune fille naïve s'appelle Agnès, mais à sa sortie du couvent, elle tombe amoureuse d'Horace, un charmant jeune homme. La scène étudiée intervient au moment où Arnolphe réalise qu'Agnès ne lui sera plus promise.
Il s'agit d'un monologue, relativement long, puisque composé de 31 vers, tous en alexandrins.
Cette méthode permet de faire le lien entre les différentes parties de la pièce tout en servant de cadre à la description des sentiments.
Ce monologue marque effectivement la fin du 3e acte et le début du 4e. Il permet au spectateur d'assister à une réflexion sur ce qui s'est passé auparavant. En complément de la coupure naturelle