Moins de biens, plus de liens
Gilles Lipovetsky, écrivain français, tire sans doute de son expérience personnelle cette citation : « Moins de biens, plus de liens ». A l’heure actuelle, on peut constater qu’il y a de grosses différences entre les pays riches et les pays pauvres, au point de vue matériel, technologique… Mais aussi au point de vue des mentalités et des valeurs. Dans les pays riches, industrialisés, les populations sont pressées, ont des obligations, surveillent leur budget… Alors que dans les pays plus pauvres, donner semblerait être plus facile, que ce soit du temps, de la nourriture ou donner de leur personne. D’après Lipovetsky, les biens, la richesse matérielle influencerait les liens sociaux de façon négative. Mais, actuellement, nous avons un bon nombre de biens pour communiquer qui nous permettent de garder contact avec les gens qui nous sont chers.
Aujourd’hui, on peut constater que beaucoup de gens vivent dans une société où l’avoir devient une obsession et ce au détriment de l’être. Les biens sont, par définition, ce que l’on possède, c’est notre richesse. Lorsqu’une personne des pays riches s’envole vers les pays du Sud, une différence flagrante peut la frapper. Que ce soit pour un voyage ou une mission à caractère humanitaire, cette personne pourra affirmer que moins les personnes ont, plus elles donnent. Dans les pays plus pauvres, les autochtones accueillent le plus souvent les visiteurs avec plaisir, alors que chez nous, cette situation serait improbable. Les biens peuvent éloigner les humains les uns des autres. On peut retrouver cette situation dans cette émission de téléréalité nommée Pékin Express. C’est une des seules émissions qui envoie des Belges, des Français vers des pays lointains, parfois oubliés. Les campagnes isolées du Népal, de l’Inde, ou encore de la République d’Afrique du Sud font partie de leurs destinations. Après une longue journée de marche, ces participants sont amenés à loger chez