Moi et julie
SUJET DE DISSERTATION:
Dans quelles limites la littérature peut-elle contribuer à transformer la société ?
DISSERTATION:
La littérature était, à une certaine époque, le seul moyen d’écriture pour exprimer les pensées et les idées. Il n’y avait pas, en effet, tous les moyens dont nous disposons aujourd’hui, tels que les multimédias. Les auteurs se servaient alors, et se servent toujours, d’ailleurs de ces écrits pour donner leur opinion sur certains sujets ou tout simplement raconter une histoire sous forme de récits. Plusieurs thèmes tels que la peine de mort, le racisme, la famine, ont été abordés dans les livres et ont amené les lecteurs à réfléchir et même à réagir face à ces problèmes. Ces réflexions ont parfois abouti, d’autres fois pas. Nous pouvons alors nous demander dans quelles limites la littérature peut contribuer à transformer la société. Pour répondre à cette problématique, nous allons voir tout d’abord que celle-ci apporte sa contribution aux modifications faites dans nos sociétés puis nous allons démontrer qu’elle a toutefois ses limites dans cet apport.
Dans un premier temps, nous allons prouver que la littérature apporte bel et bien sa contribution pour transformer la société, tout d’abord, grâce aux dénonciations de certains auteurs. Par exemple, aux XIX et XXèmes siècles, beaucoup d’écrivains ont dénoncé la peine capitale. Dans le Dernier jour d’un condamné, Victor Hugo se met dans la peau d’un condamné à mort quelques semaines avant son exécution pour nous faire partager ses sentiments. Dans Réflexions sur la guillotine , Albert Camus affirme que « la peine de mort souille notre société et ses partisans ne peuvent la justifier en raison ». Après ces publications, Robert Badinter, ancien avocat devenu ministre de la justice, se bat pour l’abolition de cette peine et l’obtient en 1981, après l’élection de François Mitterand. Ensuite, la littérature apporte une culture générale non négligeable puisqu’elle sert à former