moi, dans les ruines rouges du siècle
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Le 25 septembre 2013 était présentée au CNA une pièce de théâtre racontant la chute de l’URSS avec en premier plan la vie de Sasha Samar, un ukrainien. Comme le suggère le titre de l’œuvre d’Olivier Kemeid, Moi, dans les ruines rouges du siècle, la couleur rouge a une certaine importance dans l’histoire. En effet, dans cette pièce, elle rappelle autant la couleur du ciel de Tchernobyl, que la couleur du sol des gisements de fer, que la couleur de la passion de Sasha pour Nadia Comaneci, que la couleur diffusée par la première télévision couleur ou encore que la couleur de l’Armée soviétique en passant par la couleur du rideau de théâtre dont Sasha rêve. Pour la plupart faisant surtout penser à l’époque de Staline, ces images teintées de rouge sont donc comme des illustrations de certains moments parmi les plus intenses de l’histoire de l’Union soviétique et de la vie de Sasha. Ce qui amène le spectateur à faire des liens entre l’actualité et la pièce d’une certaine façon puisque la culture russe contemporaine est vraiment au cœur de l’action. Les événements d’une actualité datant d’une trentaine d’années déjà auraient ainsi servi de source d’inspiration au dramaturge. Enfin, en ce qui concerne mon appréciation de la pièce, il faut d’abord savoir qu’il s’agissait seulement de ma deuxième sortie au théâtre, la première ayant été dans le cadre de mon cours d’anglais la session dernière. Vous conviendrez donc que je ne suis pas un mordu de théâtre. Cependant, j’ai quand même trouvé exceptionnel le détachement avec lequel Sacha se joue lui-même sur scène. Je trouve seulement dommage que l’auteur ait dû sacrifier des portions de son histoire. Rares sont les vies qui valent la peine d’être racontées sur scène, mais celle de Sacha a cette touche qui garde accroché jusqu’à la fin!