Modes de formation informels au sein des entreprises
Encourager le partage informel de connaissances
Les entreprises comprennent bien le rôle que jouent les initiatives et les mécanismes de formation mis en place par leurs soins. Cependant, les modes de formation informels sont tout aussi indispensables. Aussi est-il nécessaire de les encourager.
Le dernier rapport rédigé par Krauthammer étudie les comportements, les expériences et les besoins de leurs acteurs clés, à savoir les salariés.
Nous pouvons définir la dimension « informelle » de la formation au sein de l’entreprise comme « l’échange spontané de connaissances entre les salariés ». Et beaucoup s’accordent pour dire que celui-ci est tout aussi indispensable que les mécanismes institutionnels de formation – si ce n’est plus. « Il doit s’inscrire dans l’évolution du savoir de l’entreprise », nous a confié un responsable de département français. « Il garantit la pérennité d’un savoir spécifique. » Se former de manière informelle vient en complément de la formation institutionnelle, sans toutefois s’y substituer. « Pas question de dissocier formation informelle et formation formelle, laquelle prend en compte une vision panoramique. »
De même que les plantes qui poussent spontanément dans un potager, la formation informelle demande à être cultivée. « Nous devons créer des conditions favorables qui permettent que le plus grand nombre en bénéficie », selon un ingénieur français.
Toutefois, la formation informelle est tributaire du partage du précieux capital de connaissances dont disposent les personnes. Un état d’esprit, des outils et des compétences très particuliers sont requis pour qu’elle émerge et s’effectue de manière cohérente. Notre étude se concentre principalement sur « les vecteurs de connaissances » individuels – et leur environnement immédiat (à savoir les personnes dont ils dépendent étroitement pour mener à bien leurs tâches). Que découvrons-nous ?
Les meilleures façons qu’ont les