Saint-Preux écrit plusieurs lettres à Julie dans lesquelles il lui avoue son amour. Après avoir joué la froideur celle-ci finit par lui avouer qu’elle partage ce sentiment. Elle écrit, pour la supplier de revenir suivre les leçons de ce précepteur auprès d’elle, à sa cousine Claire qui comprend tout et tremble pour Julie. De platonique, la relation entre Saint-Preux et Julie prend un tour physique avec le baiser échangé dans le bosquet en présence de Claire. Saint-Preux effectue un premier voyage en Valais à la demande de Julie qui craint que leur relation ne soit découverte. Mis par le baron d’Étanges en demeure d’accepter un salaire ou de cesser ses leçons, Saint-Preux quitte sa place et s’installe de l’autre côté du lac léman où il s’abandonne à tous les effets de sa passion. Julie tombe malade, mais le baron d’Étanges ne veut pas entendre parler mariage et la fiance à M. de Wolmar. Julie devient la maîtresse de Saint-Preux. Les remords, qui suivent cette « chute », sont apaisés par Claire et Saint-Preux qui démontrent à Julie la responsabilité de la société dont les préjugés empêchent cet amour. Un départ en voyage des parents de Julie offrait aux deux amants une perspective de se voir librement chez Claire qui ne se réalise pas lorsque Saint-Preux doit, à son tour, s’absenter. Milord Édouard, dont Saint-Preux avait fait la connaissance lors de son voyage dans le Valais, rend visite à Julie et Saint-Preux. Il leur fait découvrir la musique italienne mais manque de se battre en duel avec Saint-Preux après que celui-ci a découvert qu’il n’est pas insensible aux charmes de Julie. Après avoir renoncé au duel, Milord Édouard propose à Saint-Preux de se faire le champion de sa cause auprès du baron d’Étanges, mais ce dernier ne veut rien entendre. Après une explication avec sa fille, il la frappe et la blesse au visage. Bien qu’il se soit réconcilié avec elle, le père de Julie exige une séparation définitive et Saint-Preux doit quitter Clarens.
Deuxième