BAUX Noémie SUEUR Léa

Groupe 31

TP n°3 : Mise en évidence de la photosynthèse par ExAO
Les végétaux sont des organismes autotrophes : ils se servent d'énergie lumineuse, de molécules inorganiques (CO2) et d’eau pour synthétiser de la matière organique (des sucres, en particulier de l’amidon) et rejeter du dioxygène. Ce processus naturel est appelé Photosynthèse et est en partie responsable de la formation de l'atmosphère telle que nous la connaissons aujourd'hui et assure également la survie des êtres vivants hétérotrophes. Cette photosynthèse est réalisable grâce à différents pigments contenus dans les plastes (chlorophylles a et b , caroténoïdes, phycoérythrines, phycocyanines...) qui captent l' énergie lumineuse à différentes longueurs d'onde pour ensuite la transformer en énergie chimique (NADP, ATP) au moyen de chaînes de transport d'électrons et de gradient de protons au cours de la phase claire. Cette énergie chimique est labile, elle sera donc convertie, lors de la phase sombre de la photosynthèse, en une forme stockable comme l'amidon cité précédemment. En remarque, même en présence de lumière, la plante effectue la respiration, ou plutôt dans ce cas, la photorespiration.
Photosynthèse (lumière)

CO2 + H2O
Respiration Photorespiration (lumière)

(CH2O)n + O2

La lumière est donc un facteur très important pour le bon fonctionnement de la photosynthèse. Quelles sont donc les conséquences d'une variation de l'intensité lumineuse ou d'une variation des longueurs d'ondes ? De même, quelles sont les effets d'un changement de concentration du CO2 dans le milieu, étant donné que c'est également un élément essentiel ? Lors de ce TP, grâce à l’Expérimentation Assistée par Ordinateur (ExAO) nous évaluerons l'efficacité de la photosynthèse chez Cabomba Aquatica en mesurant le taux d'O2 rejeté lorsque nous ferons varier l'intensité lumineuse, les longueurs d'ondes et la concentration de CO2 dans le milieu.

I. Matériels et méthode :
On utilise une