Milles et unes nuits
À l'origine, aux VIIIe et IXe siècles, c'était un livre persan intitulé Les Mille contes ( هزارافسانه Hazār-afsāna). Il fut traduit en arabe sous le titre Les Mille et Une Nuits (ألف ليلة وليلة Elf laïla wa laïla). L'ouvrage original, qui relevait du genre « miroir des princes », contenait vraisemblablement des récits exemplaires qui étaient destinés à l'éducation des gouvernants. Il n'appartenait pas à une littérature populaire ou au folklore, mais avait le même statut que le recueil de fables animalières Kalila et Dimna (par exemple). Seulement, à côté d'un récit-cadre qui est resté stable (l'histoire de , Shéhérazade qui encadre toutes les autres), le reste des contes a considérablement changé - comme le titre persan d'ailleurs - et une nouvelle matière y a été introduite. Ces contes furent ensuite diffusés en Europe.
Les inventions arabes :
Le café, la Camera Obscura (from the Arab word qamara for a dark or private room), les échecs, le premier vol, le savon, la chimie, le vilebrequin, la voûte, les outils de chirurgie, moulin à vent, l'inoculation, le stylo, les chiffres modernes et l'algèbre, le concept des trois plats : entrée, plat principal et dessert, le tapis, le chèque (le terme arabe est saqq (...) In the 9th century, a Muslim businessman could cash a cheque in China drawn on his bank in Baghdad.), la circonférence de la terre, amélioration de la poudre à canon, les