Migrations européennes au xixème siècle
I- Les irlandais :
Nous pouvons noter une émigration de masse au XIXème siècle avec plus de 1 million de départ vers les États-Unis. Ce mouvement croît et s'accélère en 1846 à cause de l'épidémie de la maladie de la pomme de terre qui provoque une famine désastreuse. (Cette émigration commence aussi avant le XIXème siècle mais n'est pas de masse, ce sont des migrations volontaires pour des raisons religieuses ou économiques.)
Nous pouvons en effet souligner le fait que l'Irlande connaît à cette époque une extrême pauvreté avec une population rurale dont la ressource principale était la pomme de terre et qui est donc particulièrement touché par le MILDIOU (la maladie qui la fait pourrir). Il y a près de 1 million de morts en 1846. Le gouvernement de Grande Bretagne tente d'instaurer une charité privée seulement ces actions restent insuffisantes car il n'y a plus d'argent, plus de maison et par conséquent plus de travail. Les paysans expulsés vont en ville où ils rencontrent alors la maladie du typhus. Face à une telle situation, les gouvernements de Grande Bretagne encouragent des migrations dans des « bateaux-cercueil » où ils ont des conditions de vie épouvantables.
En Amérique : les conditions de logements pour les Irlandais sont exécrables. Les plus miséreux sont concentrés dans des quartiers où ils sont victimes du typhus, du choléra ou encore de la fièvre jaune. Cependant, les Irlandais parviennent peu à peu à s'intégrer dans la vie politique de l'Amérique. Ils font une ascension sociale fulgurante grâce à leurs actions politiques. En effet ils occupaient les positions les plus défavorisés et se retrouvent à la tête des municipalités grâce, par exemple, à la politique de Kennedy qui les aide à s'intégrer. Ils se dirigent donc vers des organisations politiques où ils sont dirigés vers les deux grands parties principaux