Migration de l’Europe vers les Etats-Unis aux XIXe siècle
L’immigration européenne constitue un élément fondateur et fondamental de l’histoire des Etats Unis. Des phases historiques différentes peuvent être identifiées au sein de ce gigantesque réseau migratoire, en raison des facteurs historiques et politiques motivant les flux ou des aires culturelles concernées. Cinq grande vagues migratoire sont ainsi généralement déterminées par les historiens : du XVIIème siècle au début du XIXème siècle, de 1820 à 1900, de 1900 à 1921, de 1921 à 1965 et enfin de 1965 à nos jours.
Entre 1820 et 1920, 34 millions de personnes quittent l’Europe pour l’Amérique. La majorité des migrations viennent d’Irlande et du Royaume Uni. Leurs motivations sont avant tout économiques. En effet, ils fuient la misère, les salaires trop bas et le chômage. Nombreux sont les paysans de Sud et de l’Est de l’Europe qui sont poussés au départ par le manquée terre a cultiver. Les raisons sont également politiques. Effectivement, la population Européenne craint des représailles âpres l’échec de la révolution de 1848. Ils partent également pour des raisons religieuses comme les juifs de Russie qui migrent aux Etats Unis. La population européenne rêvent de changer de vie, le désire de faire fortune et l’espoir de nouveaux projets. L’immigration la plus massive, se situe entre 1820 et la fin des années 1880. Environ 15 millions d'immigrants viennent s'établir aux États-Unis. Ces immigrés sont irlandais, britanniques, suédois, norvégiens, danois, allemands, tchèques,… En 1850, les immigrants irlandais et britanniques représentent les 2/3 des immigrants européens.
De 1890 aux années 20, une marée d'immigrés aux USA proviennent principalement de l'Europe du Sud et de l'Est : Italiens, Grecs, Hongrois, Polonais. Parmi eux figurent environ 2,5 à 3 millions de Juifs. Ce mouvement migratoire décline après la première guerre mondiale pour diverses raisons dont les pertes humaines lors du conflit,