Mieux vaut une tete bin faite quune tete bien pleine
Introduction :
• On peut ramener cette phrase à l’expression de Clemenceau opposant deux grands hommes politiques avec lesquels il avait collaboré : « Poincaré sait tout, mais il ne comprend rien ; Briand, lui, ne sait rien, mais il comprend tout. » Cela revenait à dire que le premier avait la tête bien pleine ; le second, la tête bien faite. En effet une tête bien plein est remplie de savoir, tandis qu’une tête faite se distingue par l’intelligence qui lui permet de s’adapter facilement aux circonstances et de s’assimiler rapidement ce qu’elle ignore.
• A l’époque où l’éducation avait pour but principal de préparer à la vie de société, il était naturel d’admettre que celle-ci viser principalement à obtenir des têtes bien faites.
• Cependant dans le siècle où nous vivons, il faut produire, et les problèmes que pose cette production nécessitent des connaissances que ne peut remplacer l’esprit, qui permet seulement de briller dans un cercle de « belles dames ».
• Cette citation sous entends aussi qu’il y aurait deux façons uniquement de procéder dans l’éducation : une bonne et une mauvaise.
• On peut donc ce demandé qu’elle place tient la citation de Montaigne « …. » dans l’éducation et si elle peut s’appliquer au technicien d’aujourd’hui.
I. La citation dans l’éducation actuelle
• La bonne : aboutit à une tête bien faite, elle refuse la transmission de savoirs et est supposée susciter chez les élèves la critique et la créativité.
• La mauvaise : aboutit à une tête bien pleine, procède par transmission et mémorisation de connaissances. Ce procédé est accusé d’empêcher la compréhension, le raisonnement et l’esprit critique.
• Des têtes bien faites, objectifs de tout enseignant pour ses élèves, ne le seront seulement si elles sont correctement nourries. l’esprit critique, l’aptitude au raisonnement ne peuvent s’exprimer que si le cerveau contient un certain nombre de donnés le