Microeconomics
(chapitre 4 et 5) ou soulevant la question de la coordination entre les choix individuels
(chapitre 7).
Cependant, ainsi que le chapitre 2 s’efforce de le mettre en évidence, le décideur est susceptible, lorsqu’il fait un choix, d’obéir à une psychologie plus élaborée que ne le suppose la théorie économique de la décision. En particulier, c’est son fonctionnement mental interne qui est complexe et particulièrement sollicité dans la construction même du processus qui aboutit à une décision. Ce processus commence par la représentation qu’il s’est faite du problème et dépend donc des mécanismes qui le conduisent à focaliser son attention sur certains aspects de ce problème. L’accent est mis ici sur une caractéristique essentielle de la décision humaine : les problèmes de décision n’existent pas « en soi » dans l’environnement du décideur ; ils doivent être formulés, construits par ce dernier. Ce processus dépend également des spécificités du contexte dans lequel il se trouve, ce qui introduit le caractère dynamique et adaptatif du jugement humain. Enfin, il dépend de la dose d’effort cognitif que le décideur est, plus ou moins