De grands philosophes comme Pascal, Dostoïevski, Kierkegaard et Schaeffer ont écrit sur la situation «humaine» d'une vie sans Dieu. Tous ces auteurs, ont largement dévelopé le désespoir de telles circonstances. Je pense que lorsque Dostoievsky a écrit "Si Dieu n'existe pas, tout est permis" dans les Frères Karamazov, il voulait dire "le pire est permis". Car lorsque l'homme élimine Dieu de son horizon, l'actualité quotidienne démontre amplement que se développe l'arbitraire du pouvoir, les intérêts égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence . . . et une société plus divisée et plus confuse. Nous y perdons tous. Sans Dieu, il n'y a donc plus lieu de se préoccuper de l'âme. Et en n'ayant plus a se préoccuper de l'âme, comment justifier d'une morale quelconque, juste et équitable pour tous? L'homme sans Dieu et sans âme, ne serait réduit a n'être plus qu'une variété plus ou moins sophistiquée de macaques, sans propos et sans raison. N'est-ce pas Sartre qui disait "l'homme est une passion inutile"? Dans ce contexte aucune morale ne tient. Imaginons un moment un monde sans Dieu ou l'homme sans âme est permis, l'homme dont la conscience n'est plus qu'un conditionnement arbitraire, un automatisme relatif menant a l'infini des passions et la puissance des pulsions individuelles. Un monde sans Dieu et sans âme, ou les plus forts et les plus violents seraient les vainqueurs. Et comment un monde sans Dieu nous permettrait-il de nous définir face au fantastique défi de la vie? La grande question philosophique est la suivante . . . lorsque l'homme élimine Dieu de sa vie et de son environnement, est-il plus